Inauguré dans la « Blue Zone », ce pavillon a permis de dépeindre notre pays dans toute sa splendeur et les richesses naturelles qui sont menacées par le changement climatique. Des trésors qui risquent de se perdre à jamais. « Ce pavillon nous permet entre autres de faire connaître la richesse de notre biodiversité afin de mieux les protéger », a indiqué Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports et de la Météorologie, pendant son inauguration.
Cette journée avait aussi pour objectif de mettre le pays en relation avec divers partenaires œuvrant dans la protection de l’environnement et la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, en présentant par exemple les efforts accomplis par la Grande île en matière de lutte comme le reboisement et les programmes anti-feux. Cela permettra au pays d’avoir des appuis financiers pour l’aider dans les actions de protection de la biodiversité. Sauver la nature requiert beaucoup d’argent, il s’agit alors d’augmenter les fonds alloués dans la lutte. Le ministre des Transports a ainsi annoncé que dans cette optique, « des plaidoyers sur la vulnérabilité de Madagascar, les effets du changement climatique, la puissance des cyclones ou encore la sécheresse et surtout la réduction des pertes en vies humaines étaient au cœur des discussions ».
Ces objectifs seront difficilement atteints si l’on continue de manquer de matériels adéquats face à la grandeur de la menace.
Tous unis pour la Grande île
Le changement climatique concerne tous les pays du monde. La participation effective des partenaires est donc très importante dans la lutte. « Ce fut l’aboutissement d’un travail collectif, d’où la présence de plusieurs départements ministériels, du secteur privé, de la société civile et des jeunes à Dubaï. Cela montre la volonté du Gouvernement malgache à rester ouvert dans ce combat commun qu’est le changement climatique. Nous avons absolument de l’aide de tous », selon les propos de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Marie-Orléa Vina.
Pour la première fois, les représentants du pays se sont unis afin de plaider la cause de Madagascar si auparavant cela était fait autrement. Cette union a été déjà une victoire en soi en montrant au monde que tous œuvrent dans la même direction. « C’est un combat commun qui transcende les frontières ».
Grâce à ce pavillon et la journée spéciale « Madagascar », le pays a eu une meilleure visibilité. « J’espère que nous aurons un pavillon plus grand lors de la COP 29, notamment la prochaine réunion axée sur le climat qui aura lieu à Bonn », a conclu la ministre de tutelle.
P.R.